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  • Joy Imbert

Moscou, après 17 jours de voyage..




Le 5 mars 2023, je publiais une affiche d’un dessin de la cathédrale Basile-le-Bienheureux de Moscou avec en titre : « La Roulette Russe » qui annonçait rallier Sapois (fr) à Moscou (ru) à vélo cargo, sans plus de détails.. Je savais exactement quel serait les commentaires qui en découleraient, et je l’avoue c’était un peu fait exprès..


Une fois cette accroche faite, et que la mayonnaise des critiques, réflexions en tout genre se propageait, je n’avais plus qu’à dérouler ma partition.


Utiliser ce prétexte pour aller à la rencontre de personnes avec un moyen de transport simple et rudimentaire pour prouver que la stigmatisation arbitraire de personnes qui vivent à un endroit n’a absolument rien à voir avec la politique ou les agissements de leurs dirigeants.


Avoir un événement remarqué remarquable (2800km à vélo cargo) donne de la lumière plus facilement pour exprimer quelque chose..


Nous sommes partis, avec Benoit B. dans un premier temps jusqu’à Prague, puis j’ai continué seul jusqu’à Moscou.


Hormis les décors, les reliefs et les spécialités géographiques, culturelles et linguistiques, j’ai rencontré tout au long de ce voyage les mêmes réflexions, curiosités, attirances et convoitises pour le voyage à vélo de la part des personnes rencontrées.

Plus je progressais à l’Est, plus les critiques négatives véhiculées par les médias concernant le peuple russe s’atténuaient.

Après 13 jours de roulage à une moyenne d’environ 180km par jour, je rentrais en Russie.. Et là, ce à quoi je m’attendais s’est exactement produit.

J’ai eu affaire à des personnes accueillantes, aidantes et très enthousiastes à l’idée que des personnes viennent les voir malgré ce pour quoi on les fait passer.

Le peuple russe rencontré est très détaché de la situation engagée par leur dirigeant, et vivent un quotidien tout à fait normal.

Pour clôturer ce chapitre, Moscou vit comme n’importe quelle grande capitale au rythme du tumulte d’une grande métropole sans aucun stigmates, ni mesures drastiques particulières.

J’irai même jusqu’à dire que je me sens plus en sécurité ici à Moscou en pleine ville que dans Paris..

Pour le reste ça sera aussi une histoire humaine, car je ne vais utiliser que le réseau et la débrouillardise pour revenir à la maison.

Ça commence certainement demain par un voyage en taxi jusqu’à la frontière (merci Bruno), puis camion, train, etc.. on cherchera.

Pour tous les autres détails plus pratiques et concrets de ce voyage, ils seront retranscrits dans un film qui sortira à l’automne.

Merci à tous ceux qui de près ou de loin ont permis à tout cela de s’articuler.

Merci aux rageux de donner de l’importance au projet.

Big up tout particulier, de Joy à Olivier et toute sa bande (communauté de Français qui vivent et travaillent à Moscou) en passant par les personnes qui m’ont aidé tout au long de la route et enfin tout ceux qui, pendant la préparation de ce projet, ont contribué à sa mise en place.

Coté sport, le vélo a bien bossé sans le moindre pépin, le bonhomme un peu près pareil, hormis un tendon d’Achille qui commence à clignoter, et pas mal de cicatrice des piqûres de moustiques qui se délectaient de mon sang vosgien (il doit vraiment être bon) lors des bivouacs.

Je suis maintenant impatient de rentrer à la maison pour retrouver les miens.

Ps : le vin de Nicolas Morin est bien arrivé place rouge et n’a pas fait long feu hier soir à table.. La grande biz..

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